Quelques ouvrages sur La Réunion
CONNAISSANCE DU MILIEU NATUREL DE LA RÉUNION
Parc National de La Réunion, Pitons, cirques et remparts de l'île de La Réunion
Jean-Maurice TAMON, Michel SZELENGOWICZ, Les orchidées des Mascareignes, Printec, 2013.
http://mascaorc.com/index.htm
http://www.clicanoo.re/?page=archive.consulter&id_article=381716
http://mascaorc.com/index.htm
http://www.clicanoo.re/?page=archive.consulter&id_article=381716
Patrice BERNET, Orchidées de La Réunion, 2010.
"Passionné d'orchidées, Patrice Bernet édite un beau livre intitulé "Orchidées de la Réunion". Près de 15 ans de travaux ont été nécessaires à la réalisation de cette encyclopédie sur les quelque 158 espèces d'orchidées (dont 25 endémiques) présentes à La Réunion. À noter que Patrice Bernet a découvert 3 variétés d'orchidées, dont une qui porte son nom : la Oeceoclades bernetii".
"Passionné d'orchidées, Patrice Bernet édite un beau livre intitulé "Orchidées de la Réunion". Près de 15 ans de travaux ont été nécessaires à la réalisation de cette encyclopédie sur les quelque 158 espèces d'orchidées (dont 25 endémiques) présentes à La Réunion. À noter que Patrice Bernet a découvert 3 variétés d'orchidées, dont une qui porte son nom : la Oeceoclades bernetii".
HISTOIRE & GÉOGRAPHIE
Jean-Michel JAUZE (dir.), Les Hauts de La Réunion, terres de traditions et d'avenir, Océan Éditions, 2011.
"En offrant un aperçu relativement complet des différentes facettes identifiant les Hauts, au-delà de leurs seules caractéristiques physiques, cet ouvrage tente de traduire l'originalité des lieux au travers de leur patiente construction, de l'évolution de leurs représentations, de leurs paysages, de leurs ancrages identitaires, de leurs utilisations anciennes et nouvelles".
"En offrant un aperçu relativement complet des différentes facettes identifiant les Hauts, au-delà de leurs seules caractéristiques physiques, cet ouvrage tente de traduire l'originalité des lieux au travers de leur patiente construction, de l'évolution de leurs représentations, de leurs paysages, de leurs ancrages identitaires, de leurs utilisations anciennes et nouvelles".
Prospère EVE, Les esclaves de Bourbon, la mer et la montagne, Karthala, 2004.
"En 1970, l'historien Hubert Gerbeau publiait Les esclaves noirs. Pour une histoire du silence. II y posait la question des sources d'une histoire de l'esclavage qui prendrait davantage en compte le point de vue des esclaves en eux-mêmes. Et cela à l'encontre d'une historiographie plus officielle, celle des maîtres et des représentants du pouvoir. Deux ans plus tard, en 1972, dans un exposé sur " la révolte des esclaves à l'île Bourbon au XVIIIe siècle ", Jean Barassin (spiritain) soulignait le phénomène du marronnage qui prit à Bourbon un caractère plus tragique et désespéré qu'à l'île Maurice. Depuis une trentaine d'années, la recherche a évolué grâce à une meilleure exploitation des archives. En s'appuyant sur les acquis de cette recherche et en particulier sur les témoignages des esclaves eux-mêmes, Prosper Eve développe longuement dans son livre : Les esclaves de Bourbon, la mer et la montagne, deux formes de résistance, la fuite par mer et le marronnage. La première offre une clé pour saisir le fait que le Réunionnais tourne le dos à la mer, et la seconde montre que les Hauts ont été pour les esclaves l'espace de la renaissance".
"En 1970, l'historien Hubert Gerbeau publiait Les esclaves noirs. Pour une histoire du silence. II y posait la question des sources d'une histoire de l'esclavage qui prendrait davantage en compte le point de vue des esclaves en eux-mêmes. Et cela à l'encontre d'une historiographie plus officielle, celle des maîtres et des représentants du pouvoir. Deux ans plus tard, en 1972, dans un exposé sur " la révolte des esclaves à l'île Bourbon au XVIIIe siècle ", Jean Barassin (spiritain) soulignait le phénomène du marronnage qui prit à Bourbon un caractère plus tragique et désespéré qu'à l'île Maurice. Depuis une trentaine d'années, la recherche a évolué grâce à une meilleure exploitation des archives. En s'appuyant sur les acquis de cette recherche et en particulier sur les témoignages des esclaves eux-mêmes, Prosper Eve développe longuement dans son livre : Les esclaves de Bourbon, la mer et la montagne, deux formes de résistance, la fuite par mer et le marronnage. La première offre une clé pour saisir le fait que le Réunionnais tourne le dos à la mer, et la seconde montre que les Hauts ont été pour les esclaves l'espace de la renaissance".
Mémoire et patrimoine immatériel
Case à Lire, La Plaine-des-Palmistes, Le pays de la Dame au Maniveau, Editions ARS Terre Créoles, 2013.
Vu du ciel, ce quatrième cirque caché de La Réunion a la forme d’une poire. L’humide patrie de fougères et d’orchidées était, il y a quelques siècles, un ancien volcan ; le Piton des Songes est le vestige du cratère qui a inondé la zone de laves, avec le Piton Rond comme cratère secondaire. A chaque éruption, le volcan, cet architecte de la nature, a redistribué les cartes et remodifié la nature : paysages, reliefs, végétation. La vigueur géologique et l’humidité vivifiante sont responsables de la biodiversité. D’une superficie d’environ 8 397 hectares, les deux-tiers sont couverts par la forêt domaniale des fougères arborescentes, des brandes et de bois de couleur….
Vu du ciel, ce quatrième cirque caché de La Réunion a la forme d’une poire. L’humide patrie de fougères et d’orchidées était, il y a quelques siècles, un ancien volcan ; le Piton des Songes est le vestige du cratère qui a inondé la zone de laves, avec le Piton Rond comme cratère secondaire. A chaque éruption, le volcan, cet architecte de la nature, a redistribué les cartes et remodifié la nature : paysages, reliefs, végétation. La vigueur géologique et l’humidité vivifiante sont responsables de la biodiversité. D’une superficie d’environ 8 397 hectares, les deux-tiers sont couverts par la forêt domaniale des fougères arborescentes, des brandes et de bois de couleur….